Ma statisticienne adorée, don’t le chat illustre ce propos, me confiait cette semaine qu’un millier de personnes étaient passées sur mon blog en juin.
Pas mal. Mais loin de cette PUTRI TITIAN (ouch le nom!!) Indonésienne qui a deux millions d’amis sur FB. Inconnue et 2,000,000 de personnes lisent ses propos? C’est le mystère de ma semaine.
Donc, un petit millier d’entre vous a regardé mes coup de coeurs, tant mieux. Je me demande toujours pour qui je fais ça, alors je me dis au moins que j’ai mis un peu de superflu dans la tête d’une petite poignée de suiveurs.
Alors que j’aimerais tant savoir si un tel ou une telle que j’aime ou que j’admire me lit de temps à autre, je sais qu’une « suiveuse » qui dans la vraie vie m’énerve – comme ça, sans raison – systématiquement reçoit chaque blog que j’écris puisqu’elle s’est enregistrée à droite, sous “oui je le veux”. Elle m’a dit que c’était plus simple que de chercher le site aux heures creuses.
C’est facile hein? Juste vous abonner et vous recevez, dans votre boîte aux lettres, mes propos et élucubrations au fil des inspirations et du temps que j’ai à y consacrer. Peinard et pépère.
Mais là, vous qui ne faites que lire en passant, peut-être n’allez vous pas vous abonner à mon blog de peur que je vois que vous me suivez. Peut-être que vous préférez rester masqués? Ni vu, ni lu, ni connu ! Rassurez-vous, je ne sais pas qui vous êtes, je préfère ne pas savoir et rêver qu’un tel ou une telle vient me visiter en secret et sourit, parfois, d’un propos, d’une réflexion ou s’émerveille d’un coup de coeur, d’une photo que j’ai mises là for your eyes only.
Et en même temps, je me dis que quand on écrit sur la toile, on t’épie, on te pique tes idées, tes scoops. Ça ne s’appelle pas la toile innocemment d’ailleurs, c’est tout pareil. L’araignée, c’est j’sais pas qui et ça prend dans ses filets les curieux qui s’y aventurent.
Je le sais, je suis moi-même une luciole prise dans cette grande toile universelle ! En plus, j’aime ça! Et vous?
Pendant ce temps-là, Oscar rêve aux mouches prises dans la toile et ses moustaches s’agitent…