Jamais je n’aurais pensé qu’une compagnie mettrait sur le marché une poupée qui dit « crazy bitch » et autres jurons aux petits. J’espère qu’on va retirer du marché cette incitation à quoi? Au manque de respect déjà partout. Article du Figaro à l’appui.
La poupée qui jure à l’oreille des enfants
Une poupée vendue par la chaîne Toys «R» Us babillerait des jurons plutôt que de mots doux aux enfants. De quoi perturber les courses de Noël des parents américains !
A quelques semaines de Noël, une poupée vendue par la chaîne Toys «R» Us» sème la panique Outre-Atlantique au point que des parents offusqués se sont rués sur le site de l’entreprise pour demander qu’elle soit au plus tôt retirée de la vente. Car, disent-ils, la poupée qui fait partie d’un lot de triplés ne babille pas comme d’habitude en épelant son nom, ne gazouille pas en disant bonjour, ne pleure pas quand elle se sent seule. Non, cette poupée-là… jure. Et de quelle grossière façon!
A l’écouter s’adresser à un enfant qui la prend dans ses bras, on croit effectivement entendre les mots crazy bitch (espèce de salope) dans son babillage. De quoi faire faire bondir les familles qui se lâchent sur le site de l’entreprise et appellent au boycott !
«N’achetez pas !»
«Renvoyez les poupées, boycottez Toys «R» Us, s’indigne Sue, de Tulsa (Oklahoma, sud) sur le site internet de la chaîne de jouets, sous la photo de la poupée. «Je suis outrée», s’exclame également une grand-mère de triplées de Boise (Idaho, nord-ouest). «Mes petites filles ont 2 ans et demi, je ne veux pas qu’elle entendent un tel langage!».
«N’achetez pas», recommande de son côté Danyelle, de Fayetteville (Caroline du Nord, sud-est) qui dit avoir vérifié avec six personnes différentes que la poupée angélique, jure bel et bien.
Une porte-parole américaine de Toys «R» Us, a affirmé que la poupée qui n’est vendue qu’aux États-Unis ne jurait pas, et qu’il ne s’agissait que de «babillage».«Nous ne vendrions évidemment pas une poupée qui jure», a déclaré Jennifer Albano, précisant que l’enseigne de jouets n’avait pas l’intention de la retirer de la vente.
Ce n’est pas la première fois que des jouets font polémique à quelques jours de Noël. Mais il s’agit généralement plus de dangerosité que de propos familliers !