Dimanches ensoleillés de juin. Deux après-midi passés au même Parc, question de profiter du soleil d’été et de sortir des sentiers battus.
Le premier: J’arrive à peine et il me faut voir ma famille d’accueil, soit Carole, Philippe et leurs enfants et petits enfants.
Direction: Parc de St-Cloud, à dix minutes de la maison. On déménage la cuisine sur l’herbe. Une chaise pour papou et des couvertures disparates pour nous. Du « finger food » et du vin à volonté aussi. Des jus, du Coca Zéro, de l’eau, nous sommes en affaires. Un ballon, une guitare aussi, pour l’ambiance.
Problématique du stationnement (fréquent) mais nous trouvons à garer les trois voitures dans une allée ombragée. Et là, à deux pas, une clairière presque vide pour s’étendre, rigoler, manger, boire, jouer. En paix. En famille. Les heures passent, le soleil claque, il fait bon. Resteront des clichés qui le sont, au propre comme au figuré.
Prise deux: Avec amies et leurs mères: Véronique et sa maman, Lisbeth et Clara from Vénézuela. Petit banc pour l’une, coussins et arbre pour l’autre, style déjeuner sur l’herbe. Carole et moi pour lier tout ça. Une réunion de filles comme on dit. Papotages, rigolades, vin frais et traduction simultanée puisque Clara ne parle qu’Espagnol. Joies simples estivales. Et de beaux souvenirs.
Voilà des joies simples et partagées. Elles n’effacent pas le chagrin, certes; elles ne font que mettre un peu de baume, quelques heures, pour protéger de la brûlure du soleil et de l’absence. Et permettent de me rappeler que je suis aimée beaucoup. Peut-être parce que je sais aimer en retour? Sans doute.
On me dit que je vois les gens et les choses comme je veux, à leur meilleur, toujours. Que voulez-vous, un pic-nic (je préfère cet orthographe, plus swing) idéal devrait toujours avoir cette allure-là. Mais ce n’est pas uniquement le décor qui compte, la table parfaite, c’est surtout, uniquement et prioritairement, les gens qu’on invite pour partager un moment de bonheur.
Que ce moment dure quelques heures, une année ou toute une vie…