Ceci est une très belle lettre adressée par une mère à sa fille.
Mais ça pourrait tout autant s’appliquer aux petites filles ou aux jeunes amies qui traversent nos vies. Ça parle d’âge, de différences, de changements et de respect.
Et parce que nos jeunes amies d’aujourd’hui seront les grand-mères de demain. Il faut les préparer et surtout leur apprendre à ne pas avoir peur. Leur donner l’exemple et renvoyer une image forte et lucide. « Growing old is not for sissis » dit-on.
Au fait, à quel âge commence t’on à vieillir? À être vieille? Sans doute lorsqu’on n’a plus de projets, plus de désirs, plus de curiosités.
La roue tourne! Irrévocablement. Ce n’est pas triste, un peu dommage seulement…
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Ma fille,
Le jour où tu trouveras que j’ai vieilli,
aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.
Si lorsque nous parlons, je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas pour me dire: « Tu as dit la même chose il y a une minute ». Écoute-moi s’il te plaît.
Souviens-toi quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.
Si je ne souhaite pas prendre un bain, ne te mets pas en colère et ne me mets pas mal à l’aise en disant que c’est une honte.
Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.
En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.
Je t’ai appris tant de choses: comment te tenir à table, t’habiller, te coiffer, comment appréhender les défis de la vie…
Le jour où tu trouveras que j’ai vieilli,
aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.
S’il m’arrive à l’occasion d’oublier ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir et si je n’y parviens pas, ne te montre pas irritée, impatiente ou condescendante: le plus important pour moi, c’est d’être avec toi, de partager des moments avec toi.
Quand mes jambes ne me permettront plus de me déplacer comme auparavant, tends-moi la main comme je te l’ai tendue pour t’apprendre à faire tes premiers pas.
Quand ces jours approcheront, ne sois pas triste. Sois tout simplement avec moi et comprends-moi alors que je m’approche de la fin de ma vie, avec amour et gratitude.
Je te chéris et te remercie pour les moments passés ensemble et la joie éprouvée.
Avec un sourire et tout l’amour que je ressens pour toi, je souhaite juste te dire ma fille: je t’aime.
Auteur inconnu
Source : http://epanews.fr/profiles/blogs/lettre-a-ma-fille
P.S. Cette photo-choc me semble plus de l’ordre de la grand-mère et sa petite -fille que celle de mère-fille!
Je veux vous que c’est une très belle pour vos jeunes amies. Je vous apprécie bcp, je constate qu’elles ont bcp de chance de vous avoir dans leur vie.
Merci de ce mot si gentil.