François Cavanna raconte son histoire, depuis son enfance de fils de Ritals à Nogent-sur-Marne à sa lutte avec «Miss Parkinson», en passant par l’épopée d’Hara-Kiri et Charlie Hebdo.
«Quand j’étais enfant, tout en vivant ma vie je me la racontais. J’ai grandi. Un peu. Pas tellement. Et tout s’est mis à aller si vite que je n’arrivais pas à me raconter les choses au fur et à mesure. Alors, je les mettais de côté. Pour me les raconter plus tard, quand le tourbillon aurait pris une allure plus pépère. Ca n’est jamais arrivé. Alors j’ai raconté d’une main tout en me souvenant de l’autre.
Finalement, je me suis bien amusé. À vivre. À me regarder vivre. Je vous en souhaite autant.»
Dans le style inimitable de l’écrivain des Ritals, Cavanna ressort de ses archives une riche iconographie pour illustrer sa vie : celui qui fut dessinateur avant de se révéler comme écrivain dévoile des photos, images, dessins rares dans un beau livre grand format.
François Cavanna, qui fêtera ses 90 ans en février 2013, a commencé comme dessinateur avant de créer, avec Georges Bernier, Hara-Kiri et Charlie Hebdo. En 1978 paraissent Les Ritals, premier tome d’une autobiographie qui se poursuit avec Les Russkoffs et cinq autres tomes, tout au long de sa vie passée «à se raconter vivre». Cavanna raconte Cavanna reprend des extraits de ces autobiographies, augmentés de documents, photos, dessins, inédits ou introuvables.

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