“They didn’t agree on much. In fact, they didn’t agree on anything. They fought all the time and challenged each other ever day. But despite their differences, they had one important thing in common. They were crazy about each other.”

― Nicholas Sparks, The Notebook

This, to me, is closer to reality than just being jaw dropping « in love », which is the synonym of being blind.  Of course love is blind.  Of course LIFE is blind.  We don’t know where we are going, that’s a fact.  And going there together is quite a trip…  « The cripple leading the blind » a loved one used to say.

If you love someone simply because that person is handsome, gorgeous, über-nice to you, covers you with gifts, calls and text you on a daily basis, thinks you are a Phoenix, flatters you all the time in more ways than one, now that’s an easy one.  That’s a BECAUSE love.  You are nice to me, I love you.  You have tantrums, I don’t love you anymore.

Reality is elsewhere, closer to Nicholas Sparks quote.  You don’t love because… you love, period.

That type of feeling called unconditional love is the lasting one.  Through thick and thin.

Recently, I went to a 70 years wedding celebration.  Yes, 70 years.   He is 96, she is 92.  And they argued a lot, pouted a little, but faced life together.  Hand in hand.  As a team.  Playing golf as they still do, separately.  He has his friends, she has hers.  Life goes on.

Maybe it’s a choice.  Maybe it’s better to have a short-time huge flame  than an eternal candle burning type of love.

One thing is sure: there are no rules.  And it’s to each his own.  And leave mine alone.

4 Commentaires

  1. Tu as les bons mots, parfaits, justes, comme toujours lorsqu’il s’agit de sentiments.

    Oui, le « Because love » comme tu l’appelles, n’est pas sain, et ne mène nulle part, surtout lorsqu’il est unilatéral. Le plus important je crois, est de se sentir aimé autant que l’on aime l’autre. « Unconditional love » oui, mais dans les deux sens. Pas de démesure. La démesure tue.

    Enfin, c’est ce en quoi je crois, du haut de mes 30 ans 😉

  2. 30 ans ma Julie.
    Le bel âge qu’on doit essayer de préserver toute la vie.
    Assez vieille pour savoir ce que tu dis et ce que tu fais.
    Assez jeune pour en profiter.

  3. ça me laisse perplexe cette idée d’amour inconditionnel….idée certes très séduisante. L’amour a un contenant, un contenu, et un sujet; il n’est pas alléatoire et dénué de projections. Il y a aussi quelque chose de narcissique dans l’amour; on aime également le reflet que l’autre nous renvoie, dans son regard aimant, de nous-même. Aimer l’autre, lui donner ce regard sur lui-même comme une personne digne d’amour, nous offre, à notre tour, la possibilité que ce même regard nous soit renvoyé, en retour. Peut-on réellement continuer d’aimer quelqu’un qui nous déteste sans trouver une justification subjective, qui a des limites dans le temps, pour le manque de réciprocité ?
    Le concept de l’amour inconditionnel est-il né d’une idéologie qui sert à nous rassurer, un peu comme la religion peut le faire, pour contrer le malaise profond qui nous habite dans une société où on doit tout gagner par ses efforts et par la valeur que l’autre nous octroie ?
    Je continue de réfléchir…

  4. Danielle, de longues études dans plusieurs directions ont donné à ta pensée une structure forte. Je reconnais bien là ta grande faculté d’analyse, toujours enrichissante. Bravo pour ta belle route, qui n’est pas encore terminée…

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